Le chef des opérations de maintien de la paix en Côte d'Ivoire pour évaluer les progrès accomplis
Le chef des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Hervé Ladsous, a effectué une visite de travail d'un jour à Abidjan, lundi 1er décembre 2014, pour rencontrer les autorités civiles et militaires ivoiriennes et prendre la mesure des progrès accomplis.
M. Ladsous s'est entretenu avec le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, et plusieurs ministres, ainsi qu'avec le Président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, et le Chef d'état-major général des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), le général Soumaïla Bakayoko.
« Il s'agissait, pour le Chef du Département des opérations de maintien de la paix (DOMP), de discuter d'un certain nombre de dossiers relatifs au processus électoral et d'examiner les questions liées aux réformes du secteur de la sécurité, au processus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR), et ce, à moins d'un an de la tenue de l'élection présidentielle d'octobre 2015 », a souligné l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) dans un communiqué de presse.
« Nous allons continuer à travailler avec nos partenaires en apportant le plus d'appuis possibles au processus électoral », a dit M. Ladsous à la presse.
Concernant les diverses formes d'appui que l'ONUCI peut apporter au processus électoral, M. Ladsous a mentionné les missions de bons offices de la Représentante spéciale auprès des acteurs politiques, la contribution de la Mission onusienne à la sécurisation des populations et du pays aux côtés des forces de défense et de sécurité ivoiriennes, ainsi que l'accompagnement, au niveau logistique.
« Je vois bien tous les progrès accomplis en terme de développement économique et l'activité que l'on voit partout à Abidjan; je crois que c'est du bon travail. Même s'il y a eu ici et là des accidents de parcours, le gouvernement a agi avec détermination », a-t-il soutenu.
S'agissant des questions liées aux réformes du secteur de la sécurité, au processus de DDR, il a estimé que ce processus devait être mené à son terme, suffisamment à temps pour que cela ne pèse pas sur le scrutin d'octobre 2015.