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RDC : l'envoyé de l'ONU Djinnit condamne la multiplication de massacres dans la région de Beni

Un membre de la Brigade d'intervention dans la région de Beni, République démocratique du Congo, où l'ONU a appuyé les FARDC dans une opération (mars 2014). ARCHIVES.
MONUSCO/Sylvain Liechti
Un membre de la Brigade d'intervention dans la région de Beni, République démocratique du Congo, où l'ONU a appuyé les FARDC dans une opération (mars 2014). ARCHIVES.

RDC : l'envoyé de l'ONU Djinnit condamne la multiplication de massacres dans la région de Beni

L'Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Saïd Djiniit, s'est dit lundi profondément préoccupé par la multiplication des incidents et des massacres à Beni, en République démocratique du Congo, qui ont coûté la vie à plus d'une centaine de civils, principalement des femmes et des enfants, au cours des dernières semaines.

Dans un communiqué de presse, M. Djinnit a condamné fermement ces massacres et présenté ses condoléances aux familles des victimes.

« Ceux qui sont derrière ces massacres devraient être traduits devant la justice et rendre des comptes », a-t-il déclaré. Il a encouragé le gouvernement congolais à poursuivre ses efforts pour arrêter et poursuivre les responsables de ces massacres.

Il a également appelé les groupes armés actifs dans l'est de la RDC à se dissoudre de manière définitive et a mis en garde ceux qui les soutiennent d'éventuelles sanctions, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.

Exprimant son plein soutien à la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO), l'Envoyé spécial a encouragé les Casques bleus, en coopération avec les forces armées congolaises (FARDC), à redoubler d'efforts pour lutter contre le regain de violence visant les civils.

Saïd Djinnit a noté que l'aggravation de la situation dans la région de Beni confirme qu'il faut « neutraliser toutes les forces négatives en RDC ». Selon lui, la persistance de ces forces négatives « contribue à perpétuer la méfiance à un moment où les pays des Grands Lacs devraient oublier leurs différends et s'éloigner des tragédies du passé pour construire un avenir pacifique et prospère commun, comme le prévoit l'Accord-cadre sur la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région ».