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RDC : l'ONU prend note de la condamnation d'un chef de milice par la justice congolaise

Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC), Martin Kobler. Photo MONUSCO/Myriam Asmani
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC), Martin Kobler. Photo MONUSCO/Myriam Asmani

RDC : l'ONU prend note de la condamnation d'un chef de milice par la justice congolaise

Le chef de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC), Martin Kobler, a déclaré avoir pris note de la décision du tribunal militaire de la RDC qui a condamné la semaine dernière le général Jérôme Kakwaku à une peine de prison de 10 ans pour des crimes commis dans le district de l'Ituri par les Forces armées du peuple congolais (FAPC), une milice active dans cette région entre 2003 et 2005.

« Je salue la détermination des autorités judiciaires de la RDC à lutter efficacement contre l'impunité. La MONUSCO continuera à soutenir le système judiciaire de la RDC dans ses efforts pour mettre en œuvre une politique de tolérance zéro pour les pires formes de violence commises contre des civils en période de conflit », a déclaré M. Kobler dans un communiqué de presse publié ce weekend.

La MONUSCO a appelé à de nouvelles mesures pour traduire en justice les auteurs de crimes graves, dans le cadre de la lutte contre l'impunité pour les violations flagrantes des droits humains.

Accusé de crimes de guerre, le général Jérôme Kakwaku, ancien commandant des FAPC en Ituri a comparu devant le tribunal militaire de Kinshasa. Son nom était sur la liste de cinq officiers supérieurs des forces armées congolaises accusés de viol. La liste a été remise au Président Kabila en mai 2009 par une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies.

En tant que commandant de la milice FAPC, le général Kakwaku serait responsable de plusieurs violations flagrantes des droits de l'homme, notamment des exécutions arbitraires, des viols et des arrestations arbitraires. Il est jugé responsable de massacres commis à Kobu et dans la forêt de Jicho en janvier 2003.