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A l'occasion du 60ème anniversaire du CERN, l'ONU célèbre le rôle de la science en faveur de la paix

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
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Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

A l'occasion du 60ème anniversaire du CERN, l'ONU célèbre le rôle de la science en faveur de la paix

A l'occasion d'une manifestation pour célébrer le 60ème anniversaire de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) au siège des Nations Unies à New York, plusieurs hauts responsables onusiens ont souligné lundi le rôle crucial de la science pour résoudre les défis les plus pressants auxquels est confronté le monde.

Le CERN a été établi après la Seconde guerre mondiale pour donner à l'Europe un laboratoire de recherche fondamentale sur la physique des particules pour promouvoir la paix. Au cours de son histoire, ce laboratoire est devenu un exemple de coopération scientifique et technologique mondiale.

« La course aux armements absorbe des ressources financières et des talents scientifiques qui pourraient être utilisés pour répondre à des problèmes pressants auxquels l'humanité est confrontée », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, dans un discours.

Mais heureusement, selon lui, la science est beaucoup plus souvent un moteur de progrès et joue un rôle pour accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement.

« Qu'il s'agisse de lutter contre le changement climatique, stopper le virus Ebola, répondre aux cyberattaques, ou lutter contre la prolifération nucléaire, nous avons de scientifiques qui ont une vision claire et sont déterminés à travailler ensemble pour trouver des solutions », a ajouté M. Ban.

Il a plaidé pour une participation plus grande des femmes et des jeunes filles dans les domaines scientifiques.

Le Président du Conseil économique et social (ECOSOC), Martin Sajdik, a estimé de son côté que la science avait la capacité d'avoir un impact significatif sur les aspects économique, social et environnemental du développement durable.

Pour sa part, le Président de l'Assemblée générale, Sam Kutesa, a souligné qu'il fallait davantage d'investissements dans la recherche scientifique fondamentale pour libérer le vaste potentiel humain inexploité, notamment dans les pays en développement.

Il a noté que l'épidémie d'Ebola nous rappelait qu'il y avait beaucoup de travail à accomplir. « Nous devons continuer à investir dans l'innovation scientifique et technologique pour combattre la pauvreté et pour avancer sur le chemin d'un développement durable », a-t-il dit.