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Gaza : le chef de l'ONU se félicite de l'annonce d'un cessez-le-feu illimité

Un enfant palestinien blessé à Gaza. Photo : UNICEF/D'Aki
Un enfant palestinien blessé à Gaza. Photo : UNICEF/D'Aki

Gaza : le chef de l'ONU se félicite de l'annonce d'un cessez-le-feu illimité

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s'est félicité mardi de l'annonce faite aujourd'hui d'un cessez-le feu illimité à Gaza, qui a été négocié sous l'égide de l'Egypte.

« Un avenir meilleur pour Gaza et Israël dépend d'un cessez-le feu durable. C'est aux parties d'être à la hauteur de cette responsabilité. Après la dernière vague meurtrière et les nouvelles destructions de maisons palestiniennes, les civils des deux côtés ont besoin d'un répit pour reprendre leur vie quotidienne, et pour permettre aux efforts humanitaires et de reconstruction de répondre aux besoins criants de la population de Gaza », a dit le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration à la presse.

« Les enfants de Gaza et d'Israël doivent être en mesure de commencer l'année scolaire sans le son des alarmes annonçant des roquettes et celui des frappes aériennes. Après 50 jours de profonde souffrance humaine et de destructions dévastatrices, toute violation du cessez-le-feu serait tout à fait irresponsable », a-t-il ajouté.

Selon le Secrétaire général de l'ONU, « tout effort de paix qui ne s'attaque pas aux causes profondes de la crise préparera un peu plus le terrain pour le prochain cycle de violence. Gaza doit être de nouveau sous l'autorité d'un gouvernement palestinien légitime qui respecte les engagements de l'OLP ; le blocus de Gaza doit cesser ; les préoccupations légitimes d'Israël en matière de sécurité doivent être abordées. L'Organisation des Nations Unies est prête à soutenir les efforts pour s'attaquer aux causes structurelles du conflit entre Israël et Gaza ».

« Le Secrétaire général continue d'espérer que la trêve prolongée agira comme un prélude à un processus politique comme seul moyen de parvenir à une paix durable. La solution à deux Etats est la seule option viable. Le Secrétaire général lance un appel urgent aux deux parties à revenir à de véritables négociations en vue d'un accord sur le statut final qui aborde toutes les questions fondamentales et mette fin à l'occupation de 47 ans », a encore dit le porte-parole.