Sahara occidental : le Conseil de sécurité proroge le mandat de la MINURSO
Dans sa résolution, le Conseil de sécurité se félicite que le Maroc et le Front Polisario se soient engagés à continuer à préparer une cinquième série de négociations. Le Conseil juge indispensable qu'ils fassent preuve de réalisme et d'un esprit de compromis pour aller de l'avant dans des négociations plus résolues et plus axées sur le fond, « en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d'arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies ».
Le Conseil a également affirmé son soutien aux efforts du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et de son Envoyé personnel, Christopher Ross, qui fera, en octobre prochain, devant le Conseil de sécurité, la première évaluation de sa nouvelle approche basée sur des consultations bilatérales et une navette diplomatique.
« La MINURSO est un facteur de stabilité au cas où l'impasse politique persisterait, un mécanisme d'appui à la mise en uvre des résolutions successives du Conseil de sécurité concernant son mandat, et un fournisseur indépendant d'informations sur les conditions locales pour le Conseil de sécurité, le Secrétariat et la communauté internationale », a rappelé M. Ban dans son rapport au Conseil de sécurité.
« Selon les constatations de la MINURSO, la situation au Sahara occidental est globalement calme et le cessez-le-feu continue d'être respecté », a souligné le Secrétaire général.
Le Secrétaire général a appelé les parties prenantes à reconnaître la nécessité urgente de progresser et à dialoguer sérieusement sur les deux questions clefs de l'orientation donnée par le Conseil de sécurité, à savoir le contenu d'une solution politique et la forme de l'autodétermination.
M. Ban a exhorté la communauté internationale à fournir des fonds d'urgence au programme visant à renforcer la confiance et au programme d'exécution du mandat du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) dans les camps de réfugiés proches de Tindouf, compte tenu des lacunes dans les domaines essentiels à l'assistance, comme la protection, la santé, la nutrition, la sécurité alimentaire, le logement, l'eau et l'assainissement.