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Accord entre la FAO et la Corée du Sud pour la promotion d'une pêche durable

Photo ONU/Martine Perret
Photo ONU/Martine Perret

Accord entre la FAO et la Corée du Sud pour la promotion d'une pêche durable

L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le gouvernement de la Corée du Sud ont signé un accord qui leur permettra de collaborer étroitement à la promotion d'une pêche et d'une aquaculture responsables dans le monde en développement.

L'accord a été signé vendredi par le vice-ministre sud-coréen des océans et des pêches, Jae Hak Son, et la sous-directrice générale de la FAO, Maria Helena Semedo. L'objectif est notamment d'encourager les pays en développement à respecter le Code de conduite de la FAO pour une pêche responsable.

Adopté par les États membres de la FAO en 1995, le Code comporte une série de principes directeurs, de lignes d'orientation techniques et de meilleures pratiques en matière de pêche et d'aquaculture responsables conduites dans une optique durable.

La nouvelle initiative FAO-Corée du Sud portera sur un large éventail de questions ayant trait aux politiques, à la gouvernance et à la gestion des pêches et de l'aquaculture. Les programmes d'éducation et de formation en seront un volet essentiel.

L'ensemble des activités sera principalement financé par la Corée du Sud par le biais d'un nouveau fonds fiduciaire créé à la FAO.

« La pêche et la pisciculture jouent un rôle majeur dans l'approvisionnement alimentaire, la nutrition et les revenus de millions de personnes », a déclaré Mme Semedo. « Ce nouveau programme contribuera à préserver ce rôle au profit des générations futures, en offrant aux gouvernements et à tous les acteurs du secteur des pêches et de l'aquaculture des conseils et un appui en vue de l'adoption de pratiques plus durables », a-t-elle ajouté.

« Ce protocole d'accord fait partie des efforts coréens visant à encourager le renforcement des capacités dans les pays en développement », a souligné M. Jae Hak Son. « Par l'éducation et la formation, nous contribuerons à créer l'expertise indispensable à l'élaboration de politiques halieutiques internationales ».

Les moyens d'existence de 660 à 820 millions de personnes dépendent, directement ou indirectement, des pêches et de l'aquaculture, et le poisson est la première source de protéines pour 17% de la population mondiale, ce chiffre grimpant à près de 25% dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier, et à plus de 50% dans certains pays moins avancés d'Afrique et d'Asie.