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L'ONU demande des fonds supplémentaires pour les victimes du séisme aux Philippines

En octobre 2013, des survivants du séisme qui a frappé la région de Bohol, aux Philippines.
IRIN/Jason Gutierrez
En octobre 2013, des survivants du séisme qui a frappé la région de Bohol, aux Philippines.

L'ONU demande des fonds supplémentaires pour les victimes du séisme aux Philippines

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) aux Philippines a lancé vendredi un appel d'un montant de 46,8 millions de dollars afin de pouvoir répondre aux besoins urgents des victimes du séisme qui a secoué l'île de Bohol.

Il s'agit, selon la Coordinatrice humanitaire résidente de l'ONU sur place, Luiza Carvalho, de fournir une aide rapide et ciblée aux victimes du tremblement de terre, notamment des abris d'urgence à 344.000 personnes déplacées, de l'eau potable, des articles d'hygiène, tout en assurant l'assainissement ainsi qu'en poursuivant les travaux de déblayage.

« Les Philippines ont été frappées récemment par plusieurs catastrophes coup sur coup », rappelle Mme Carvalho dans un communiqué de presse. « Les agences humanitaires tentent actuellement de répondre simultanément à plusieurs situations de catastrophe et leurs capacités sont mobilisées au maximum. Nous avons besoin de soutien supplémentaire afin d'être en mesure de fournir une aide adéquate aux besoins et complémentaire de celle du gouvernement. »

Parmi les problèmes les plus urgents figure l'accès à l'eau potable, alors que de nombreuses installations ont été endommagées par le séisme, aggravant les risques d'insalubrité.

Les dégâts aux infrastructures sont considérables, avec de nombreux bâtiments détruits, logements, hôpitaux ou écoles et routes impraticables. Par conséquent, l'aide humanitaire doit dans certains cas être acheminée par bateau ou par moto.

« La fourniture d'une aide humanitaire aux personnes qui en ont le plus besoin exige la coopération et la coordination avec les autorités locales et nationales, qui sont à la tête des efforts », a affirmé la Coordinatrice humanitaire. « Nous souhaitons que les ressources disponibles soient utilisées de façon optimale et éviter la duplication des efforts. Nous travaillons dans le respect des principes fondamentaux d'humanité, d'impartialité et de neutralité ».