Le Président de la 68ème Assemblée générale prône un nouveau partenariat avec la société civile
Au cours d'une conférence au Siège de l'ONU à New York, le Président de l'Assemblée. M. Ashe s'est dit fermement convaincu que pour aller de l'avant, il faut
Une participation accrue de l'ensemble des parties prenantes, « particulièrement de la société civile », est nécessaire pour continuer à aller de l'avant, a déclaré M. Ashe lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York, durant laquelle il s'est livré à une mise au point sur la série de manifestations de haut niveau ayant accompagné les travaux de l'Assemblée depuis l'ouverture du débat général, le 24 septembre dernier.
« Les États membres ne peuvent pas tout faire tout seul, et j'estime que la société civile doit jouer un rôle dans la définition de l'agenda universel du développement », a poursuivi le Président de l'Assemblée.
À l'occasion du Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement, une place importante a été accordée à la société civile, s'est félicité M. Ashe. Une convergence bienvenue a ainsi pu s'opérer dans la mesure où, a-t-il indiqué, la société civile a obtenu ce qu'elle demandait, avec l'accord des États Membres. « Il s'agissait d'une exception par rapport à la norme, mais j'espère que cela deviendra la norme. »
Un partenariat croissant entre les États Membres et la société civile se fait jour sur la question de la migration, « une question importante pour nous tous », a constaté le Président de l'Assemblée, qui s'est prononcé en faveur d'un renforcement de ce partenariat à l'approche du programme de développement pour l'après-2015.
« Nous nous embarquons dans une nouvelle ère d'ouverture, mais nous devons être prudents car l'ouverture a des qualités et des défauts. Nous ne pouvons être ouvert au point de satisfaire tout le monde », a indiqué M. Ashe.
« La société civile exige souvent plus que ne sont prêts à concéder les États membres », a reconnu le Président de l'Assemblée, estimant toutefois que ce « bras de fer » est au final bénéfique. « Il est tout à fait normal que la société civile cherche à obtenir encore plus, mais ses revendications ne doivent pas non plus se transformer en droit ou obligation de lui accorder ce qu'elle demande », a mis en garde le Président de l'Assemblée.
Donnant, en conclusion, ses impressions sur la conduite du débat général, qui s'est achevé le mardi 1er octobre, M. Ashe l'a jugé « remarquable dans la mesure où malgré toutes les guerres, les famines et les vicissitudes », l'intégralité des États membres a donné son point de vue sur le futur programme de développement pour l'après-2015.