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La MONUSCO s'apprête à sécuriser l'axe Goma-Sake, après l'expiration jeudi 1er août à 16 heures de l'ultimatum lancé aux rebelles

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La MONUSCO s'apprête à sécuriser l'axe Goma-Sake, après l'expiration jeudi 1er août à 16 heures de l'ultimatum lancé aux rebelles

A quelques heures de l'expiration jeudi de l'ultimatum lancé aux rebelles, le chef militaire de la MONUSCO dit vouloir sécuriser l'axe Goma-Sake pour protéger un million de civils.

À quelques heures de l'expiration le jeudi 1er août à 16 heures de l'ultimatum lancé aux groupes armés pour qu'ils déposent les armes, le chef militaire de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUSCO) a dit la volonté de la mission de sécuriser la zone Goma-Sake.

Dans un point de presse tenu à Goma, le général Alberto Dos Santos Cruz a rappelé que cette sécurisation la sécurisation de la zone Goma-Sake et ses environs, vise à protéger plus d'un million de civils. « C'est nous qui prenons l'initiative de ce que nous allons faire et le mode d'action que nous allons utiliser », a par ailleurs expliqué le général Alberto Dos Santos Cruz dans une interview à Radio Okapi.

«Cet ultimatum de la MONUSCO a le total soutien du gouvernement de la RDC parce qu'il s'inscrit dans le droit fil des recommandations faites à la MONUSCO par la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies» s'est félicité le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.

De leur côté, les rebelles du M23 affirment ne pas être concernés par l'ultimatum lancé par la MONUSCO. «Nous considérons que cette mesure ne nous concerne pas car nous ne sommes ni à Goma, ni sur l'axe Goma-Sake», a déclaré Bertrand Bisimwa, président de la rébellion qui avait occupé la capitale provinciale du Nord-Kivu fin novembre 2012, avant de s'en retirer sous la pression internationale.