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Le Secrétaire général salue la longévité républicaine de Saint Marin

Le Secrétaire général rencontre les deux capitaines-régents de San Marin. Photo ONU/Rick Bajornas
Le Secrétaire général rencontre les deux capitaines-régents de San Marin. Photo ONU/Rick Bajornas

Le Secrétaire général salue la longévité républicaine de Saint Marin

Lors de sa visite officielle à Saint Marin à l'occasion de l'investiture des deux nouveaux chefs d'États, ou capitaines-régents, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon a salué lundi le système démocratique de ce pays.

« Aujourd'hui nous célébrons l'investiture de deux nouveaux dirigeants. Ici, dans la plus ancienne République au monde, nous prouvons la puissance durable de la démocratie », a déclaré M. Ban lors de la cérémonie d'investiture des deux chefs d'États qui sont élus pour une période de six mois.

« D'autres pays ont beaucoup à apprendre de votre modèle. La leçon à retenir n'est pas d'avoir deux chefs d'État élus pour six mois. La leçon principale est que chaque pays devrait adopter le modèle démocratique qui lui convient, tant que celui-ci permet une participation véritable de tous les citoyens », a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général a rappelé que l'engagement de la société civile est particulièrement important dans les pays, ou le manque de participation populaire et le manque de communication entre le gouvernement et les citoyens ont entraîné des troubles sociaux.

« Mon voyage ici intervient à un moment charnière pour l'histoire de la démocratie à l'échelle mondiale. Partout dans le monde, les gens se battent pour avoir leur mot à dire sur leur avenir. Ils veulent des emplois, la justice, la fin de la corruption - et une part équitable du pouvoir politique. Cette histoire ne fait que commencer. Les démocraties ne sont pas nées du jour au lendemain. Elles ne peuvent pas être construites en un an. Une ou deux élections ne font pas des démocraties. Elles exigent un travail soutenu, minutieux », a souligné M. Ban.

« Dans plusieurs parties du monde, nous avons pu voir des menaces alarmantes pour les gains durement acquis en matière de gouvernance démocratique. Je suis profondément troublé par les pressions et les restrictions croissantes qui pèsent sur les groupes de la société civile dans certains pays », a-t-il ajouté.