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L'UNICEF condamne le meurtre d'une fillette de 11 ans dans le sud de la Thaïlande

Des enfants jouent dans les décombres d'une école ravagée par un incendie dans le sud de la Thaïlande en 2008.
UNICEF/Chumsak Kanoknan
Des enfants jouent dans les décombres d'une école ravagée par un incendie dans le sud de la Thaïlande en 2008.

L'UNICEF condamne le meurtre d'une fillette de 11 ans dans le sud de la Thaïlande

Une responsable des Nations Unies a lancé mercredi un appel urgent pour que cessent les violences contre les enfants dans le sud de la Thaïlande, où une fillette de 11 ans faisait partie des victimes faites dans une attaque cette semaine.

« Chaque fois qu'un enfants est tué ou blessé, chaque fois qu'un enfant perd ses parents ou un membre de sa famille, et chaque fois que leurs écoles et leurs enseignants font l'objet d'attaques, ce sont tous les enfants dans le sud du pays qui souffrent », a déclaré le représentant du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) en Thaïlande, Bijaya Rajbhandari.

« Mettre fin à la violence est le seul moyen de veiller à ce que les droits de tous les enfants dans le sud soient pleinement protégés et respectés », a-t-il souligné dans un communiqué de presse.

D'après l'UNICEF, la fillette, Infani Samo, a été tuée mardi matin par des hommes armés, qui ont ouvert le feu contre une maison de thé dans le district de Rangae, dans la province Narathiwat.

M. Rajbhandari a décrit ces meurtres comme « tragiques, insensés et inacceptables », appelant toutes les parties impliquées à user des moyens à leur disposition pour mettre fin aux violences.

Fin octobre, un garçon de 11 ans a été tué avec son père alors qu'ils se trouvaient à bord d'un camion dans le district de Raman, qui fait partie de la province de Yala.

Depuis 2004, les provinces du sud de la Thaïlande sont ensanglantées par des attaques à la bombe et des fusillades, après la reprise des activités d'un mouvement séparatiste. Plus de 5.000 personnes ont perdu la vie dans ces violences.