Liban : le Coordonnateur spécial réitère la solidarité de l'ONU au lendemain de l'attentat terroriste
Le Coordonnateur spécial de l'ONU pour le Liban, Derek Plumbly, a réitéré lundi la solidarité de l'ONU auprès de ce pays, trois jours après l'attentat terroriste qui a notamment coûté la vie au Brigadier général Wissam al Hassan, le chef de la section des renseignements des forces de sécurité intérieure (FSI).
Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, Derek Plumbly, a réitéré lundi la solidarité de l'Organisation auprès de ce pays, trois jours après l'attentat terroriste qui a coûté la vie au Brigadier général Wissam al Hassan, qui était le chef de la section des renseignements des forces de sécurité intérieure du Liban (FSI), ainsi qu'à de nombreuses autres personnes, et fait plus d'une centaine de blessés. Il s'agit de l'attaque terroriste la plus meurtrière perpétrée à Beyrouth depuis 2008.
M. Plumbly a tenu ces propos à l'issue d'une réunion avec le Président libanais, Michel Sleiman, à laquelle ont également participé les ambassadeurs de la Chine, de la France, de la Fédération de Russie, du Royaume-Uni et des États-Unis – autrement dit les membres permanents du Conseil de sécurité (P-5).
À cette occasion, les interlocuteurs de M. Sleiman ont réaffirmé la teneur de la déclaration faite le 19 octobre à la presse, dans la foulée de cet évènement tragique, par le Président du Conseil de sécurité, qui condamnait vigoureusement toute tentative de déstabiliser le Liban au moyen d'assassinats politiques.
Dans leur message, les membres du Conseil soulignaient leur détermination à faire traduire en justice les auteurs et commanditaires de cet acte et à soutenir le gouvernement du Liban pour mettre fin « une fois pour toutes » à l'impunité dans le pays. Ils ont également lancé un appel à toutes les parties pour qu'elles préservent l'unité nationale en ces temps de crise.
Au cours de leur réunion avec M. Sleiman, le Coordonateur spécial et les membres du (P-5) ont encouragé les parties libanaises à trouver un accord sur la voie à suivre, soulignant qu'elle devait répondre à un processus politique pacifique, « dans le respect de la stabilité, de la sécurité et de la justice ».