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Libye : le Représentant spécial se réjouit de l'élection du Premier Ministre

Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, Ian Martin. Photo ONU/E. Debebe
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, Ian Martin. Photo ONU/E. Debebe

Libye : le Représentant spécial se réjouit de l'élection du Premier Ministre

Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, Ian Martin, a félicité jeudi Mustafa Abushagur pour son élection au poste de Premier Ministre de ce pays d'Afrique du Nord.

« Ian Martin félicite également le Congrès pour le processus transparent qui a permis d'élire le chef du gouvernement libyen », ajoute le communiqué publié par la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL).

D'après les médias, Mustafa Abushagur, jusqu'à présent vice-Premier Ministre libyen, a été élu mercredi Premier Ministre. Il a 30 jours pour former un cabinet. Cet ingénieur optique formé aux États-Unis aurait remporté le scrutin contre Mahmoud Jibril, chef rebelle et opposant de l'ancien régime, lors d'un second tour au cours duquel les 200 membres du Congrès lui ont accordé 96 voix contre 94.

« Le Représentant spécial réitère la disposition de la MANUL et des Nations Unies à travailler étroitement avec le Premier Ministre Abushagur et son futur gouvernement, ainsi qu'avec le Congrès, en vue de soutenir la transition démocratique et leurs efforts visant à répondre aux préoccupations du pays », indique la MANUL.

Cette élection constitue la dernière étape de la transition libyenne vers un état démocratique moderne, après des décennies de règne autocratique par le Colonel Mouammar Qadhafi. Elle fait suite aux élections du Congrès et à celle du Président et de ses deux Vice-Présidents.

Hier, dans une intervention devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, Jeffrey Feltman, avait déclaré que le Congrès devait maintenant répondre d'urgence à plusieurs questions prioritaires », citant la nécessité d'initier un dialogue national sur la réconciliation, de renforcer ses capacités à exercer le contrôle du Gouvernement, de prévenir la poursuite d'une corruption devenue systématique et d'adopter une législation de gouvernance locale.

« Il est également essentiel que le Congrès crée des mécanismes à travers lesquels la société civile est assurée d'avoir une voix et d'être consultée sur les questions importantes», avait ajouté M. Feltman.