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L'ONU souligne le besoin de mettre fin aux essais nucléaires

Les essais nucléaires constinuent de poser une menace pour l'hulanité et la stabilité mondiale. Copyright: CTBTO
Les essais nucléaires constinuent de poser une menace pour l'hulanité et la stabilité mondiale. Copyright: CTBTO

L'ONU souligne le besoin de mettre fin aux essais nucléaires

Lors de l'observation de la troisième Journée internationale contre les essais nucléaire à l'Assemblé générale des Nations Unies, le Secrétaire général Ban Ki-moon a rappelé jeudi que la fin des essais nucléaires serait propice à la sécurité et à la paix dans le monde.

« Les essais nucléaires menacent la santé des gens et la stabilité du monde. Les effets de ces essais sont nuisibles et durables », a déclaré M. Ban dans un message vidéo diffusé à l'occasion de l'évènement à l'Assemblée générale.

La Journée internationale contre les essais nucléaires a lieu chaque année le 29 août, date à laquelle le plus grand site d'essais nucléaire du monde, situé à Semipalatinsk au nord-est du Kazakhstan, a définitivement été fermé en 1991. L'objectif de la Journée est de rappeler l'importance d'abolir les armes nucléaires et d'arriver à l'objectif d'un monde sans armes nucléaires.

M. Ban a exhorté les États qui n'ont pas encore signé et ratifié le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires de le faire sans attendre. En attendant l'entrée en vigueur de ce traité, il a demandé à tous les États de respecter le moratoire existant.

Le traité a pour objectif d'établir une interdiction permanente et vérifiable de l'ensemble des essais d'explosion nucléaires et à ce jour il a été signé par 183 États et ratifié par 157. Pour entrer en vigueur le traité doit être ratifié par huit États de « l'annexe 2 », dont la Chine, la République populaire démocratique de Corée, l'Égypte, l'Inde, l'Iran, Israël, le Pakistan et les Etats-Unis.

« Beaucoup a été réalisé pour avancer vers une interdiction universelle et contraignante des essais nucléaires, mais beaucoup aussi reste à être fait », a rappelé le Président de l'Assemblée générale Nassir Abdulaziz Al-Nasser, dans son discours.

« Les efforts qui restent ne sont pas nécessairement scientifiques mais plutôt politiques. Un engagement politique et un leadership plus fort est plus que jamais nécessaire », a-t-il souligné.

M. Al-Nasser a encouragé les participants au panel à l'Assemblée générale sur la non-prolifération et le désarmement nucléaire de s'engager dans des échanges constructifs pour promouvoir l'entrée en vigueur du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires et pour arriver à progresser dans des mesures de renforcement de la confiance mutuelle notamment grâce à l'établissement de zones sans armes nucléaires.

« Il va sans dire que cela demande plus que l'engagement des gouvernements. Cela demande l'engagement actif de la société civile et d'autres parties prenantes qui soutiennent la cause de désarmement nucléaire », a souligné M. Al-Nasser.