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Darfour : les résidents d'un camp de personnes déplacées de retour, selon la MINUAD

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Darfour : les résidents d'un camp de personnes déplacées de retour, selon la MINUAD

Près de 80% des résidents du camp de Kassab au Nord Darfour, au Soudan, ont réintégré ce site que des violences les avaient contraint à fuir, a indiqué jeudi la MINUAD.

Près de 80% des résidents du camp de personnes déplacées de Kassab au Nord Darfour, au Soudan, ont réintégré ce site que des violences les avaient contraint à fuir, a indiqué jeudi l'Opération hybride Nations Unies-Union africaine au Darfour (MINUAD).

« Les agences humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires des organisations non-gouvernementales ont été en mesure de reprendre leurs activités dans le camp », a indiqué la MINUAD dans un communiqué de presse publié aujourd'hui.

« La distribution alimentaire a commencé, un dispensaire a été ouvert et une évaluation des besoins de la population affectée est en cours pour fournir l'assistance requise, notamment des articles non-alimentaires et des bâches en plastique, des matelas et des couvertures », précise la MINUAD.

Les violences ont éclaté le 1er août, avec une fusillade qui a coûté la vie au commissaire du district et à son chauffeur lors du braquage de leur véhicule par trois hommes armés non-identifiés. Celui-ci a été retrouvé le jour même, à 120 kilomètres d'El Fasher, la capitale du Nord Darfour.

Plus tard dans la journée, des hommes armés ont pris d'assaut Kassab, tuant trois civils et un officier de police et en blessant six autres.

Dans les jours qui ont suivi, des incidents similaires se sont produits –combats entre les éléments armés et les forces gouvernementales, pillages et déplacements forcés –, conduisant à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire dans les camps de Kassab et Fataborno, ainsi qu'aux environs de Kutum. Ces incidents ont contraint plus de 25.000 personnes déplacées du camp à fuir er à chercher refuge à Kutum.

Face à cette situation, la MINUAD a déployé des patrouilles 24h sur 24, surveillant les mouvements de personnes à l'intérieur et à l'extérieur du camp et facilitant l'assistance humanitaire.