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Le Conseil de sécurité salue la reprise des négociations entre le Soudan et le Soudan du Sud

Le Président du Soudan Omar Al-Bachir et le Président du Soudan du Sud Salva Kiir en juillet 2011. Photo ONU/Isaac Billy
Le Président du Soudan Omar Al-Bachir et le Président du Soudan du Sud Salva Kiir en juillet 2011. Photo ONU/Isaac Billy

Le Conseil de sécurité salue la reprise des négociations entre le Soudan et le Soudan du Sud

Les membres du Conseil de sécurité ont salué lundi la reprise des négociations entre le Soudan et le Soudan du Sud sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l'Union africaine.

Dans une déclaration faite à la presse, ils ont constaté un apaisement des violences dans la zone frontalière entre les deux pays et félicité les deux parties des progrès accomplis dans l'application de la résolution 2046.

Adoptée le 2 mai dernier, ce texte imposait notamment au Soudan et au Soudan du Sud de prendre des mesures pour « cesser immédiatement toutes les hostilités, y compris les bombardements aériens », et « retirer sans condition toutes leurs forces armées de leur côté de la frontière ».

« Toutefois, les membres du Conseil ont souligné que les deux parties avaient encore d'importants éléments de la résolution à régler, en particulier la création des mécanismes nécessaires de sécurisation de leur frontière commune », indique la déclaration à la presse.

Les membres du Conseil se sont à nouveau déclarés profondément préoccupés par la situation dans les États du Kordofan méridional et du Nil Bleu, au Soudan, en particulier par la dégradation rapide de la situation humanitaire sur place, déplorant que les parties n'aient pas appliqué les dispositions correspondantes de la résolution 2046.

S'ils se sont félicités du retrait complet des forces armées et de la police soudanaises de la zone d'Abyei, les membres du Conseil ont en revanche invité le gouvernement soudanais à achever le retrait de ses forces en redéployant tous les effectifs de police affectés à la surveillance des champs pétrolifères.

Le Conseil de sécurité demande donc aux deux États « de mettre en œuvre sans délai et sans condition préalable les obligations qui leur incombent au titre de la Feuille de route de l'Union africaine et de la résolution 2046. »