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Le Conseil de sécurité apporte son soutien à la transition politique au Yémen

Le Président du Yémen Abd Rabbuh Mansour Ali.
IRIN/Adel Yahya
Le Président du Yémen Abd Rabbuh Mansour Ali.

Le Conseil de sécurité apporte son soutien à la transition politique au Yémen

Le Conseil de sécurité a demandé mardi à toutes les parties au Yémen de rejeter immédiatement le recours à la violence, appuyant les efforts du Président Abd Rabbuh Mansour Ali et du Gouvernement d'unité nationale pour faire avancer la transition politique.

Cette transition comprend notamment la réforme du secteur de la sécurité, la réforme constitutionnelle et électorale et la tenue d'élections générales au plus tard en février 2014, ainsi que le lancement du processus préparatoire à la tenue de la conférence nationale de dialogue.

En adoptant une résolution à l'unanimité de ses quinze membres, le Conseil a également exigé la cessation de toutes les actions visant à porter atteinte au Gouvernement d'unité nationale et à perturber la transition. Il a appelé la communauté internationale, notamment l'ONU et le Conseil de coopération du Golfe, en particulier par l'intermédiaire des Amis du Yémen, à fournir un appui au gouvernement yéménite face aux problèmes politiques, économiques, humanitaires et de sécurité qu'il devra résoudre.

L'accord de transfert de pouvoir signé en novembre 2011 par les parties au conflit au Yémen prévoyait une transition politique avec le départ d'Ali Abdullah Saleh, alors Président. Le Président élu en février 2012, M. Abbed Rabbo Mansour al-Hadi était auparavant Vice-Président et l'unique candidat pour les élections présidentielles.

En pleine transition politique, le Yémen est également touché par une crise humanitaire. Cinq millions de personnes, soit près du quart de la population, y font face à une insécurité alimentaire sévère et au moins 800.000 enfants souffrent de malnutrition aigüe.

Le pays fait en outre face à un nombre considérable de personnes déplacées par les combats entre clans rivaux dans le Nord du pays et entre les forces gouvernementales et les milices rebelles dans le Sud. Actuellement, 470.000 personnes déplacées internes sont enregistrées auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).