L'ONU est préoccupée par les évasions des pénitentiaires en Côte d'Ivoire

Ces évasions massives ont été accompagnées de la destruction d'infrastructures et d'équipements et ont causés une perturbation importante du fonctionnement de la justice, notamment pénale, et eu un impact néfaste sur la sécurité publique.
« L'ONUCI encourage le gouvernement ivoirien à inclure dans ses priorités la situation des prisons et se propose de travailler avec détermination avec les autorités nationales pour contribuer à l'identification et à la mise uvre des mesures appropriées en conformité avec les standards internationaux en matière de sécurité pénitentiaire », a fait savoir l'ONUCI dans un communiqué de presse.
Depuis janvier 2012, il y a eu cinq évasions collectives dont celles des MAC de Dimbokro, de Katiola, de Korhogo et d'Agboville, suivies de celle de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan, survenue le 4 mai 2012.
Depuis juillet 2011, en appui au Gouvernement ivoirien, plusieurs acteurs, dont l'ONUCI, l'Union européenne, et le CICR, se sont mobilisés pour financer la réhabilitation et l'équipement des prisons. Dix mois après, 28 prisons sur 33 ont été remis en service dans le pays. Ces réalisations ont permis à la justice ivoirienne de redémarrer ce qui constitue une avancée significative.