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FAO : il faut éliminer la faim pour permettre un développement durable

Le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva. Photo FAO/Simon Maina
Le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva. Photo FAO/Simon Maina

FAO : il faut éliminer la faim pour permettre un développement durable

Le Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), José Graziano da Silva, a rappelé jeudi qu'il fallait impérativement mettre fin à l'urgence alimentaire et éliminer la faim pour mettre en place un modèle de développement durable sur le long terme.

« Nous ne pouvons pas donner au développement la qualification de 'durable' tant que près d'une personne sur sept au monde est victime de la malnutrition. Je suis convaincu que le fait d'éliminer la faim est un objectif réalisable », a déclaré M. da Silva aux participants de la Conférence biennale de la FAO pour l'Europe et l'Asie centrale, qui a lieu à Bakou en Azerbaïdjan.

La conférence rassemble des ministres et des hauts fonctionnaires de pays européens et d'Asie centrale pour discuter de sécurité alimentaire, d'agriculture, de pêche et d'exploitation forestière. Ils vont également fixer le programme futur de la FAO pour la région.

Dans son discours, M. da Silva a mis l'accent sur plusieurs domaines qui demandent une action concertée. Il s'agit notamment de l'adoption de politiques de production plus durables afin de produire davantage de denrées alimentaires avec un impact plus léger sur l'environnement et de la transition vers des régimes alimentaires plus sains afin de répondre au problème de l'obésité et pour réduire la pression sur les ressources naturelles qui sont essentielles à la production alimentaire.

Dans un rapport publié mercredi avant la conférence, la FAO rappelle que l'obésité et les maladies liées aux régimes alimentaires vont constituer un problème majeur l'avenir. Le rapport montre également que le passage de régimes alimentaires à base de céréales à des régimes plus riches en viande et en produits laitiers pourrait entraîner une augmentation des maladies chroniques et non-transmissibles dans le Caucase et en Asie centrale.