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Fukushima : l'AIEA salue les progrès dans la stabilisation de la centrale nucléaire

Une équipe de l'AIEA examine les dégâts à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi en mai 2011. Photo : AIEA/Greg Webb.
Une équipe de l'AIEA examine les dégâts à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi en mai 2011. Photo : AIEA/Greg Webb.

Fukushima : l'AIEA salue les progrès dans la stabilisation de la centrale nucléaire

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, a salué vendredi l'annonce du Japon que le travail pour stabiliser les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi est terminé.

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, a salué vendredi l'annonce du Japon que le travail pour stabiliser les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi est désormais terminé. La centrale avait été endommagée en mars dernier suite à un tremblement de terre suivi d'un tsunami.

La catastrophe avait détruit les systèmes de refroidissement de la centrale, ce qui avait provoqué une fuite qui a contaminé l'air, l'eau, la faune et la flore à des dizaines de kilomètres autour du site. Un effondrement total a pu être évité in extremis.

Les autorités japonaises ont annoncé vendredi qu'ils ont réussi à arriver parvenir à « une condition d'arrêt à froid » de la centrale. C'est une étape importante qui marque la fin de la deuxième étape du plan établit pour désaffecter complètement la centrale. Ce travail pourrait prendre jusqu'à 30 ans.

Le mois dernier l'AIEA a finalisé son évaluation de la réponse japonaise à la contamination nucléaire dans les zones autour de la centrale nucléaire de Fukushima. Le rapport met en avant les progrès obtenu et offre des conseils dans les domaines ou l'agence pense que les pratiques actuelles peuvent être améliorées.

Dans une déclaration publiée vendredi, l'AIEA a fait savoir que la Compagnie électrique de Tokyo (TEPCO) qui est propriétaire de la centrale et le gouvernement japonais avait faits de « grands progrès' et l'agence de l'ONU a assuré qu'elle continuerait de surveiller l'état de la centrale et la situation radiologique au Japon après la catastrophe du mois de mars.