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Biodiversité : l'Equateur récolte des fonds pour protéger le parc de Yasuni

Le Parc national de Yasuni, en Equateur.
Geoff Gallice
Le Parc national de Yasuni, en Equateur.

Biodiversité : l'Equateur récolte des fonds pour protéger le parc de Yasuni

Lors d'une réunion au siège des Nations Unies à New York, un nombre croissant de pays, de régions et de personnes ont apporté leur soutien à la nouvelle initiative des autorités équatoriennes pour améliorer la protection des populations, des animaux et des plantes dans le Parc national de Yasuni.

Le Fonds d'affectation spécial pour l'initiative Yasuni Ishipingo Tambococha Tiputini (ITT) a récolté plus de 1,6 millions de dollars et reçu des promesses de 53,3 millions de dollars lors d'une réunion de haut niveau vendredi à laquelle le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le Président équatorien, Rafael Correa Delgado, ont participé.

Les pays donateurs sont l'Italie, la Colombie et le Pérou ainsi que les régions de Wallonie de Belgique et les régions Rhône-Alpes et de Meurthe-et-Moselle de France. L'Initiative Yasuni-ITT a également établi des groupes de soutiens en France, au Japon, en Allemagne et en Belgique.

« Ce n'est pas souvent qu'un gouvernement choisit le développement durable à l'argent facile. Pourtant c'est ce que l'on voit. L'initiative en faveur de l'Equateur évolue sur de multiples fronts vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

« Cela protège les moyens de subsistance et la culture des populations autochtones. Cela protège la biodiversité. Cela va limiter les émissions de gaz à effet de serre », a-t-il ajouté.

L'initiative de Yasuni invite la communauté internationale à combler le manque à gagner de la non-exploitation des réserves de pétrole situées dans le parc qui renferme une rare biodiversité. Le parc est composé de 2,5 millions d'hectares de forêt tropicale. Le parc de Yasuni est situé à l'intersection de l'Amazonie, des montagnes des Andes et de l'Equateur.

Des groupes autochtones ont assisté à la réunion telle que Manuela Ima, la dirigeante des femmes Waorani ainsi que des représentants de la société civile et de fondations privées. Le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Nassir Abulaziz Al-Nasser, et l'actrice Bo Derek ont prononcé un discours lors de l'événement.