L'ONU va continuer de collaborer étroitement avec les pays francophones

L'ONU va continuer de collaborer étroitement avec les pays francophones

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon (à gauche), avec le Secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie, Abdou Diouf. (septembre 2010)
A l'occasion d'une réception organisée jeudi soir par les pays francophones en marge du débat général annuel de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déclaré qu'il comptait bien continuer de collaborer étroitement avec les pays francophones dans tous les domaines d'action de l'Organisation des Nations Unies.

« Cette année a été riche en rebondissements pour le monde francophone ; ce fut une année de transformation, et même de révolution », a souligné Ban Ki-moon dans une allocution prononcée en français. « Le Printemps arabe a touché des pays francophones ; l'Egypte et la Tunisie sont en train de se démocratiser. »

« Votre expérience, votre courage et votre attachement à ces idéaux ne nous ont jamais été aussi utiles qu'en cette année extraordinaire. Je comprends dont pourquoi vous tenez tant à une des raisons d'être de votre groupe : faire respecter le multilinguisme à l'ONU », a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général de l'ONU s'est plu ensuite à relever différents mots de la langue française adoptés par la langue anglaise, citant « démarche », « note verbale », « tour d'horizon », « coup d'Etat », « aide de camp », « chef de cabinet », « tour de table », « aide mémoire », « chargés d'affaires », « tête à tête », « pourparlers ». « Vous voyez ? Le français est réellement la langue de la diplomatie », a-t-il dit.

« Je compte bien continuer de collaborer étroitement avec les pays francophones dans tous les domaines d'action de l'Organisation. Qui sait ? Peut-être qu'un jour je suivrai l'exemple de mon prédécesseur, Boutros Boutros-Ghali, et deviendrai Secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie ! » a-t-il ajouté.

« J'ai encore des progrès à faire en français, bien sûr, mais j'y travaille », a-t-il conclu.