Australie : l'ONU salue l'avancée des droits des personnes transgenres
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L'option d'exprimer un changement de sexe ou de se déclarer de sexe indéterminé est désormais ouverte à tous ceux qui ont reçu un traitement clinique approprié et pas nécessairement un traitement physique.
« Cette décision sera accueillie comme une bonne nouvelle par de nombreuses personnes transgenres ou intersexuées en Australie qui à partir de ce jour ne seront plus obligées de se soumettre à la chirurgie ou à des traitements hormonaux pour pouvoir exprimer leur identité sexuelle, » a déclaré la Haut commissaire.
L'absence de reconnaissance officielle des identités sexuelles pose des problèmes réels et pratiques pour les personnes transgenres ou intersexuées lorsqu'elles recherchent un emploi, ouvrent un compte en banque ou souhaitent voyager. Le fait de pouvoir obtenir des documents officiels qui reflètent leur préférence de genre facilitera la vie de milliers de personnes et contribuera à briser les barrières qui les ont empêchées de jouir pleinement de leurs droits de l'homme jusqu'à présent.
« Par son action, l'Australie s'est placée en première ligne pour le changement et a marqué un point important et une victoire pour les droits de l'homme. Les Etats commencent de plus en plus à reconnaître le besoin de refléter la diversité sexuelle et de genre. Les autres Etats qui depuis quelques années ont pris les premiers pas pour faciliter la reconnaissance légale d'un changement de sexe ou d'un choix autre que masculin et féminin sont le Népal, le Portugal, le Royaume Uni et l'Uruguay, » a expliqué Mme Pillay.
La Haut commissaire a noté que l'Australie revoit actuellement la législation contre la discrimination en vigueur, afin de consolider et de rationaliser les règles pour éviter les failles dans la protection contre la discrimination.
« J'exhorte les autorités à assurer que ce processus mène à une protection efficace et solide pour tous ceux qui souffrent de discriminations à cause de leur identité sexuelle. J'exhorte aussi les autres Etats du monde à revoir leurs lois, politiques et pratiques pour éviter la discrimination contre les individus transgenres ou intersexuées, » a souligné Mme Pillay.