La Guinée affirme que le second tour de la présidentielle aura lieu en octobre
« Dans un engouement remarquable, au lendemain de l'adoption d'une nouvelle Constitution, les populations se sont rendues massivement aux urnes, le 27 juin 2010, pour l'élection présidentielle la plus libre et démocratique qu'ait connue le pays depuis son accession a l'Indépendance en 1958 », a déclaré Bakary Fofana, à propos du 1er tour du scrutin.
« C'est le lieu pour moi, du haut de cette tribune, de lancer un appel pressant à la Communauté internationale pour qu'elle poursuive son soutien à la Guinée en vue de la consolidation de la paix, de la stabilité, de la sécurité dans la sous-région », a lancé le ministre devant les 192 Etats membres.
Il a souligné que « toutes les sensibilités confondues » s'étaient engagées « dans la sérénité et le dialogue pour réaliser un projet politique assurant le retour à l'ordre constitutionnel, basé sur l'Etat de droit et la bonne gouvernance ». « En dépit des écueils, ce processus de démocratisation a débouché sur la mise en place des organes de la transition, notamment un gouvernement d'union nationale, dirigé par un Premier ministre, chef de gouvernement issu des forces vives, un Conseil national de transition (CNT), une Commission électorale nationale indépendante (CENI) et un chronogramme fixant les échéances pour l'organisation d'élections libres et transparentes », a-t-il expliqué.
Il a également plaidé en faveur du renforcement de l'aide publique au développement pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et lutter contre le changement climatique. Le ministre guinéen des affaires étrangères a notamment appelé les pays développés à respecter leur engagement d'éliminer d'ici à 2013 « toutes les subventions qui entrainent une distorsion importante des échanges et de la production agricole des pays en développement ».
Enfin, Bakary Fofana a souligné la nécessité de réformer l'Organisation des Nations Unies « afin qu'elle soit plus efficace et plus apte à répondre aux aspirations de nos peuples ».