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Le Mali revendique un siège permanent pour l'Afrique au Conseil de sécurité

Le Mali revendique un siège permanent pour l'Afrique au Conseil de sécurité

L'Assemblée générale de l'ONU.
« Cinquante ans jour pour jour après l'entrée du Mali à l'ONU, je réaffirme à cette tribune, avec force et conviction, l'engagement de mon pays à promouvoir les principes et idéaux de la Charte, à établir des relations amicales avec les autres nations, à promouvoir la coopération internationale et à contribuer à l'avènement d'un monde de paix, de justice et de progrès », a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères, Moctar Ouane, lors de son allocution devant la 65e Assemblée générale de l'ONU.

Revenant ensuite sur le thème de cette 65e session, le rôle central de l'ONU dans la gouvernance mondiale, le chef de la diplomatie malienne a réitéré « la foi de son pays en la capacité de l'ONU de jouer un rôle catalytique dans le cadre du processus de démocratisation de la gouvernance mondiale ».

« A cet égard, le Mali continuera de plaider pour une réforme de l'architecture financière et économique mondiale, seule manière d'éviter des crises encore plus profondes que celles déjà traversé », a-t-il poursuivi, avant de défendre aussi une « représentation juste et équitable de toutes les régions du monde », qui doit être assurée à l'ONU, « notamment via la réforme du Conseil de sécurité ».

Moctar Ouane a donc réaffirmé l'adhésion de son pays au Consensus d'Ezulwini -la position commune adoptée en 2005 par les chefs d'Etats et de gouvernement de l'Union africaine (UA) sur la Réforme des Nations Unies- qui revendique au Conseil de sécurité un siège permanent et cinq sièges non-permanents pour les pays d'Afrique.

« Le Mali continuera aussi d'œuvrer de concert avec les Etats membres, au renforcement de l'efficacité du rôle du Conseil et à la revitalisation de l'Assemblée générale », a encore ajouté le ministre des Affaires étrangères.

« Des millions de personnes à travers le monde continuent de placer leur espoir en l'ONU. En tant que communauté des nations, nous n'avons pas le droit de les décevoir. Nous avons l'obligation de garantir aux générations futures un développement durable qui les préserverait du fléau de la guerre », a-t-il conclu.