Le manque d'accès à l'eau et l'assainissement perpétue la pauvreté
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« Nous sommes ici parce que savons que l'eau n'est pas seulement une nécessité de base, c'est un droit humain », a déclaré Ban Ki-moon à l'ouverture de la rencontre. « Sans eau, il n'y a pas de vie. Des centaines de millions de personnes n'ont toujours pas accès à l'eau potable et approximativement 2,6 milliards de personnes n'ont pas accès à des infrastructures d'assainissement. Vivre dans ces conditions augmente les risques de maladies et de morbidité. Cela perpétue la pauvreté », a-t-il ajouté.
L'OMD7 prévoit de « réduire de moitié, d'ici à 2015, le pourcentage de la population qui n'a pas d'accès à un approvisionnement en eau potable ni à des services d'assainissement de base ». Or, souligne Ban Ki-moon « alors que nous sommes en marche pour atteindre la cible pour l'eau, tous les rapports indiquent que la cible pour l'assainissement est loin d'être atteinte ».
Par exemple, l'Afrique est en bonne voie pour atteindre la cible prévue concernant l'eau, 60% de ses habitants ayant accès à l'eau potable en 2008, contre 49% en 1990. Mais la proportion de la population africaine qui n'a pas accès à des installations d'assainissement améliorées représente encore 50% de la population du continent en 2008, alors qu'elle était de 56% en 1990.
En 2005, l'ONU a lancé la décennie de 'L'eau, source de vie' qui « vise à encourager les efforts pour assurer le respect des engagements internationaux pris dans le domaine de l'eau et sur les questions relatives à l'eau, d'ici à 2015, en mettant un accent spécial sur la participation des femmes à ces efforts ».
« Je compte sur vous aujourd'hui pour prendre les mesures nécessaires sur ces problèmes », a dit Ban Ki-moon. « Construisons une vague irrésistible de progrès », a-t-il conclu.