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Ban Ki-moon rencontre le panel d'experts sur le Sri Lanka

Ban Ki-moon rencontre le panel d'experts sur le Sri Lanka

Le Secrétaire général Ban Ki-moon (au centre) lors d'une visite dans un camp de déplacés à Menik Farm au Sri Lanka le 23 mai 2009.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a eu sa première rencontre jeudi avec le panel d'experts créé pour le conseiller sur les questions liées aux violations présumées des droits de l'homme au Sri Lanka dans les derniers mois de la guerre civile qui opposaient les forces gouvernementales aux séparatistes tamouls.

M. Ban a rencontré au siège des Nations Unies à New York les trois membres du panel, Marzuki Darusman, de l'Indonésie, Yasmin Sooka, de l'Afrique du Sud, et Steven Ratner, des Etats-Unis.

« Cette rencontre marque le début formel du mandat du panel qui est de quatre mois », a souligné le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration publiée jeudi soir.

« Le Secrétaire général est heureux de voir que le panel est complètement mis en place et il attend avec impatience de recevoir ses conseils », a-t-il ajouté. « Le Secrétaire est déterminé, en se concentrant sur cette question, à contribuer à une paix durable et à la réconciliation au Sri Lanka ».

Les forces gouvernementales ont déclaré victoire l'an dernier sur les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), mettant fin à une guerre civile ayant duré près de trente ans et tué des milliers de personnes.

Ban Ki-moon avait nommé en juin ce groupe d'experts qui a pour mission de « conseiller le Secrétaire général sur la question des responsabilités relatives aux événements du Sri Lanka ».

Le principe même de la création d'un tel groupe avait été décidé en mai 2009, dans une déclaration commune du Président sri lankais, Mahinda Rajapaksa, et du Secrétaire général de l'ONU, alors en visite dans ce pays.

Les trois experts sont chargés de tenir compte « des modalités, des standards internationaux et des expériences existantes dans le domaine de la responsabilité, pour évaluer la nature et l'ampleur de violations présumées des droits de l'homme ».