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Piraterie : le Français Jack Lang nommé Conseiller spécial de l'ONU

Piraterie : le Français Jack Lang nommé Conseiller spécial de l'ONU

Jack Lang.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a nommé le Français Jack Lang comme Conseiller spécial sur les questions juridiques liées à la piraterie au large des côtes de la Somalie, a annoncé jeudi le porte-parole du Secrétaire général.Né en 1939, M. Lang est professeur de droit public et a une large expérience politique aux niveaux national et international. Il est actuellement député à l'Assemblée nationale française.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a nommé le Français Jack Lang comme Conseiller spécial sur les questions juridiques liées à la piraterie au large des côtes de la Somalie, a annoncé jeudi le porte-parole du Secrétaire général.

Né en 1939, M. Lang est professeur de droit public et a une large expérience politique aux niveaux national et international. Il est actuellement député à l'Assemblée nationale française.

Par le passé, il a été député au Parlement européen. Il a également été « émissaire spécial » du Président français Nicolas Sarkozy à Cuba en février 2009 et en Corée du Nord en novembre 2009. Il y a plusieurs années, il a été ministre de la culture et de l'éducation et a présidé la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale en France. Outre sa carrière politique, il a été professeur de droit pendant de nombreuses années.

M. Lang travaillera en étroite collaboration avec le Bureau des affaires juridiques des Nations Unies et le Département des affaires politiques, a précisé le porte-parole du Secrétaire général.

La communauté internationale, y compris le Conseil de sécurité, a insisté sur la nécessité d'arriver à des résultats substantiels dans la lutte contre le fléau de la piraterie. « Les menaces humaines, commerciales et de sécurité posées par la piraterie sont énormes et répandues », souligne un communiqué du bureau du porte-parole.

Ban Ki-moon a demandé à M. Lang « d'identifier toutes les mesures supplémentaires qui peuvent être prises pour assister les Etats de la région, ainsi que les autres Etats, à poursuivre et emprisonner les personnes qui sont impliquées dans la piraterie », précise le communiqué. Il lui a aussi demandé « d'explorer la volonté des Etats de la région de servir éventuellement de pays d'accueil » pour l'un des mécanismes judiciaires évoqués dans un récent rapport.

A l'occasion d'une réunion mercredi consacrée à la situation en Somalie, le Conseil de sécurité de l'ONU a entendu le Secrétaire général de l'ONU présenter les différentes options possibles pour poursuivre en justice les auteurs d'actes de pirateries et mettre un terme à l'impunité qui alimente l'instabilité en Somalie.

Ban Ki-moon propose sept options pour renforcer le cadre juridique actuel, qui vont du renforcement de la coopération internationale au développement d'une chambre somalienne délocalisée, en passant par la création d'un tribunal régional ou international.