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Inondations au Pakistan : l'Envoyé spécial Ripert va se rendre dans le pays

Inondations au Pakistan : l'Envoyé spécial Ripert va se rendre dans le pays

L'Envoyé spécial pour l'assistance au Pakistan, Jean-Maurice Ripert (à gauche) avec le Secrétaire général Ban Ki-moon.
Face aux tragiques inondations qui frappent le Pakistan, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a annoncé l'arrivée jeudi au Pakistan de son Envoyé spécial pour l'assistance à ce pays, Jean-Maurice Ripert. Sur le terrain, les agences onusiennes continuent elles de venir en aide aux centaines de milliers de personnes victimes des pluies torrentielles qui s'abattent sur le pays depuis plusieurs jours.

A l'occasion de son point de presse quotidien, le porte-parole de Ban Ki-moon a précisé que Jean-Maurice Ripert rejoindrait immédiatement l'équipe de l'ONU déjà engagée dans les opérations de secours et d'assistance aux victimes. « L'Envoyé spécial du Secrétaire général, avec le Coordonnateur humanitaire de l'ONU et le Coordonnateur résident au Pakistan, aidera à mobiliser des soutiens auprès de la communauté internationale pour venir en aide au gouvernement pakistanais dans ses efforts pour répondre aux besoins urgents et immédiats des populations et commencer à planifier la reconstruction des zones affectées », a indiqué Martin Nesirky.

Il s'est également fait l'écho des premières évaluations de la situation menées par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU dans quatre districts du nord-ouest du pays, établissant à un million, le nombre de personnes temporairement déplacés par les inondations.

« A l'échelle du pays, des estimations non confirmées évaluent à 2 ou 3 millions, le nombre de personnes déplacés », a-t-il ajouté.

Martin Nesirky a également rappelé qu'à ce premier bilan d'OCHA, s'ajoutait « plus d'un millier de morts, beaucoup plus de personnes disparues ou toujours bloquées et la destruction complète ou partielle de 150.000 maisons ».

« Le rythme des secours apportés par l'ONU s'accélère mais les défis demeurent », a-t-il conclu, citant des informations d'OCHA selon lesquelles certaines victimes n'auraient toujours pas reçu d'assistance, en raison de la destruction des routes et des voies de communication permettant d'acheminer les secours.