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La star du tennis Sharapova rencontre la jeunesse affectée par Tchernobyl

La star du tennis Sharapova rencontre la jeunesse affectée par Tchernobyl

La star de tennis, Maria Sharapova, en visite au Bélarusse.
La joueuse de tennis, Maria Sharapova, Ambassadrice de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) depuis février 2007, est arrivée mercredi soir au Bélarusse, après le tournoi de Wimbledon, en Grande Bretagne, auquel elle participait, pour rencontrer des jeunes affectés par la catastrophe de Tchernobyl.

La joueuse de tennis, Maria Sharapova, Ambassadrice de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) depuis février 2007, est arrivée mercredi soir au Bélarusse, après le tournoi de Wimbledon, en Grande Bretagne, auquel elle participait, pour rencontrer des jeunes affectés par la catastrophe de Tchernobyl.

Dès sa descente d'avion, la joueuse de renommée internationale s'est rendue à Chechersk, une ville affectée par l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en 1986, où le PNUD mène plusieurs programmes d'aide à la jeunesse, en partenariat avec la Fondation Sharapova.

Dans l'un des hôpitaux de la ville, Maria Sharapova s'est arrêtée dans la « salle des comtes de fées », une pièce réservée aux enfants atteints de troubles psychologiques qui sont suivis par des psychothérapeutes et participent à des jeux interactifs destinés à surmonter leurs troubles.

C'est l'une des initiatives soutenues par le PNUD et la Fondation Sharapova pour offrir un meilleur futur aux enfants des régions dévastées par l'accident de la centrale nucléaire.

A Chechersk, la star mondiale a également visité le projet « Ecologie pour l'âme », qui implique la jeunesse de la ville dans la rénovation et l'embellissement de bâtiments ou de lieux publics. L'occasion pour des dizaines d'enfants et d'adolescents de se faire prendre en photo avec elle et de garder un souvenir de sa visite dans cette ville sinistrée.

« C'est définitivement un bon exemple de la manière dont une communauté peut dépasser le « syndrome de la victime », passer les traumatismes pour que ses membres reprennent le contrôle de leur futur et construisent un avenir meilleur », a-t-elle déclaré.

Jeudi, Maria Sharapova a poursuivi sa tournée dans la ville de Gomel, que ses parents ont fui au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl. Sur un terrain de tennis de la cité, elle a rencontré des étudiants qui ont gagné des bourses d'étude offertes par sa fondation, en partenariat avec le PNUD. Elle a aussi félicité les nouveaux lauréats des bourses attribuées en 2010.

« Le travail de Maria Sharapova envoie un message optimiste à la jeunesse, dans une région délabrée, où le retour à la vie normale est désormais une perspective réelle », avait souligné avant cette visite, Helen Clark, l'Administratrice du PNUD.

Né en 1987 à Nyagan, en Sibérie, Maria Sharapova a grandi à Sotchi, sur les rives de la mer Noire, avant de rejoindre les Etats-Unis pour sa carrière sportive. En 2004, elle a gagné le tournoi de Wimbledon et a été désignée « Joueuse de l'année » par l'Association internationale du tennis féminin. En 2006, elle a également remporté l'US Open et en 2008, l'Open d'Australie. En 2007, elle a été nommée Ambassadrice de bonne volonté du PNUD. Son rôle est de soutenir la réalisation d'ici à 2015 des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), en particulier dans la région contaminée de Tchernobyl.