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Nucléaire iranien : la transparence est la clé d'une solution, selon Ban

Nucléaire iranien : la transparence est la clé d'une solution, selon Ban

Des inspecteurs dans une installation nucléaire.
Alors que le Conseil de sécurité s'est réuni mardi 18 mai dans l'après midi pour des consultations sur le programme nucléaire iranien, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a salué « l'initiative diplomatique du Président brésilien Lula et du Premier ministre turc Erdogan sur la fourniture de combustible nucléaire pour le réacteur nucléaire iranien », a indiqué son porte-parole, Martin Nesirky.

Ban Ki-moon a estimé que l'accord entre l'Iran, la Turquie et le Brésil sur un échange d'uranium pouvait être une « avancée positive » s'il est suivi d'une « coopération plus étendue de Téhéran avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et la communauté internationale », a-t-il précisé, ajoutant que cela prouvait « que la transparence et l'ouverture sont les clefs de la réponse aux préoccupations exceptionnelles que suscite le programme nucléaire iranien ».

Le porte-parole de Ban Ki-moon a par ailleurs indiqué que le Secrétaire général de l'ONU attendait encore que l'AIEA reçoive une notification écrite de l'Iran confirmant sa position exprimée dans la déclaration conjointe avec le Brésil et la Turquie. Selon Martin Nesirky, M. Ban attend également « avec impatience une évaluation précise de l'AIEA sur les éléments contenus dans la déclaration ». « Il demande aussi une fois de plus à l'Iran de se conformer aux résolutions du Conseil de sécurité et de coopérer pleinement avec l'AIEA », a précisé le porte-parole.

Lors des consultations organisées mardi après midi, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie) et l'Allemagne ont présenté aux autres membres du Conseil un projet de résolution prévoyant de nouvelles sanctions contre l'Iran.