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Le chef de l'humanitaire de l'ONU en visite en RDC

Le chef de l'humanitaire de l'ONU en visite en RDC

Une fillette recueille du bois dans un camp de déplacés dans l'est de la RDC.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires des Nations Unies et Coordonnateur des secours d'urgence, John Holmes, a entamé jeudi une visite de cinq jours en République démocratique du Congo (RDC).

Il se rendra dans trois des provinces du pays les plus touchées par la violence armée, à savoir le Sud-Kivu, la Province Orientale et la Province de l'Equateur, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans un communiqué.

Au cours de sa visite, M. Holmes évaluera les priorités humanitaires et les réponses nécessaires dans un contexte marqué par une insécurité croissante pour les travailleurs humanitaires, dans certaines zones du pays. La protection des civils constitue également l'une de ses préoccupations les plus importantes et il en sera question pendant de ses discussions avec les autorités, la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et la communauté humanitaire.

Au cours d'une réunion avec le ministre des affaires étrangères de la

RDC, Alexis Mwamba, M. Holmes a constaté que le gouvernement avait réalisé des efforts en matière de promotion de la stabilité et de la coopération avec la communauté internationale afin de répondre aux besoins humanitaires et aux préoccupations en matière de protection. Les deux hommes ont également discuté du processus de paix dans l'est, la crise actuelle due à l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) et la sécurité des travailleurs humanitaires.

Bien que des retours aient déjà eu lieu, près d'1,8 million de personnes sont actuellement déplacées en RDC en raison de la violence armée ; la plupart d'entre elles ayant des besoins humanitaires considérables. Chacune des trois provinces que visitera John Holmes connaît une situation d'urgence complexe aux origines distinctes. « Nous devons continuer de lutter contre les conséquences humanitaires de ces crises », a déclaré M. Holmes. Nous devons également nous attaquer à leurs causes sous-jacentes afin que le processus de transition du relèvement vers le développement puisse réellement avoir lieu ».