Le HCR appelle la Thaïlande à ne pas expulser 4.000 réfugiés hmongs
![Un garçon Lao Hmong dans un camp de réfugiés. Un garçon Lao Hmong dans un camp de réfugiés.](https://global.unitednations.entermediadb.net/assets/mediadb/services/module/asset/downloads/preset/assets/2008/06/07137/image100x100cropped.jpg)
Il a souligné qu'une suspension permettrait de rechercher des solutions dans le sens de retours volontaires ou d'une réinstallation dans des pays tiers.
« En vertu du droit international, la Thaïlande a la responsabilité et l'obligation internationale de faire en sorte que tout retour de réfugiés, reconnus comme tels, ou de toute autre personne nécessitant une protection internationale face à son pays d'origine, soit effectué sur une base strictement volontaire », a-t-il rappelé.
« Agir différemment ne mettrait pas seulement en danger la protection des réfugiés mais constituerait un exemple très grave sur le plan international », a ajouté M. Guterres
La Thaïlande a annoncé sont intention d'expulser les Hmongs avant la fin de l'année, en vertu d'un accord bilatéral avec le Laos. A moins 150 d'entre eux bénéficient du statut de réfugiés.
De nombreux Hmongs ont été impliqués dans les guerres civiles qui ont déchiré l'Indochine dans les années 60 et 70. Lorsque le mouvement armé révolutionnaire du Pathet Lao a accédé au pouvoir en 1975, plusieurs dizaines de milliers d'entre eux ont fui vers la Thaïlande, certains s'établissant finalement en Occident, aux Etats-Unis en particulier.