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Népal : L'ONU appelle à une enquête sur des disparitions entre 2001 et 2004

Népal : L'ONU appelle à une enquête sur des disparitions entre 2001 et 2004

En 2006, les rebelles maoïstes et le gouvernement népalais ont signé un accord de paix historique.
Le bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) au Népal et les représentants de huit pays ont appelé mercredi à la fin de l'impunité pour les responsables d'une série de disparitions entre 2001 et 2004 lors de la longue guerre civile qui a ravagé ce pays.

Le bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) au Népal et les représentants de huit pays ont appelé mercredi à la fin de l'impunité pour les responsables d'une série de disparitions entre 2001 et 2004 lors de la longue guerre civile qui a ravagé ce pays.

Des représentants de l'Australie, du Danemark, de la Finlande, de l'Allemagne, de la Norvège, de la Suisse, des Etats-Unis et du Royaume-Uni, ainsi que le représentant de l'Union européenne et du HCDH, se sont rendus dans le district de Bardiya, où au moins 170 personnes ont disparu entre 2001 et 2004 pendant le conflit qui a fait 13.000 morts et s'est achevé en 2006 par un accord de paix entre le gouvernement et les Maoïstes.

Les victimes des disparitions à Bardiya ont été arrêtées et détenues sans que la loi soit respectée, selon le bureau du HCDH au Népal. Elles ont également été torturées, physiquement et psychologiquement, et nombre d'entre elles auraient été exécutées, en violation claire du droit népalais et du droit international.

Bien que ces cas fassent l'objet d'une abondante documentation par le HCDH et la Commission népalaise des droits de l'homme et malgré une décision en 2007 de la Cour suprême du Népal, aucune enquête officielle n'a été menée à ce jour concernant ces graves accusations.

« Maintenant il est temps d'agir concernant ces crimes du passé et de mettre fin à l'impunité pour ces soldats, ces policiers et ces maoïstes impliqués dans ces crimes horribles », ont déclaré dans un communiqué les représentants des huit pays, de l'UE et de l'ONU, après avoir rencontré mercredi le Comité des victimes du conflit et des familles de victimes.