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Le Sommet de Copenhague sur le changement climatique s'ouvre lundi

Le Sommet de Copenhague sur le changement climatique s'ouvre lundi

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Le Sommet des Nations Unies sur le changement climatique s'ouvre lundi à Copenhague (Danemark) avec pour objectif d'arriver à un accord sur une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La semaine dernière, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a insisté une nouvelle fois sur la nécessité d'arriver à un accord qui soit ambitieux, équitable, et qui réponde aux exigences de la science. Le Sommet, auquel doivent participer des dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement, doit durer jusqu'au 18 décembre.

Vendredi, une vingtaine d'experts des Nations Unies sur les droits de l'homme ont également appelé dans un communiqué conjoint à un accord ambitieux qui protège les « droits humains de tous ».

La hausse du niveau de la mer et des températures atmosphériques, les tempêtes, les sécheresses et les cyclones ont et continueront d'avoir des implications directes sur la jouissance des droits de l'homme, ont-ils ajouté.

Les conséquences néfastes du changement climatique sont ressenties le plus durement dans les pays les plus pauvres. Les gens pauvres et marginalisés, qui vivent souvent dans des zones victimes de catastrophes naturelles et dépendent des ressources naturelles pour leur subsistance, sont confrontés aux plus grands risques, ont rappelé ces experts.

Aussi, appellent-ils les participants au Sommet de Copenhague à arriver à « un nouvel accord qui empêche davantage de changement climatique et protège les individus de ses conséquences négatives ».

Le communiqué conjoint a été signé par vingt experts, dont la Rapporteuse spéciale sur le logement convenable, Raquel Rolnik, la Rapporteuse spéciale sur la prostitution des enfants, Najat M'jid Maala, le Rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, Olivier de Schutter, le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme et des droits fondamentaux des peuples autochtones, James Anaya, la Rapporteuse spéciale sur les formes contemporaines d'esclavage, Gulnara Shahinian.