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Dernier cycle de négociations sur le climat à Barcelone avant le Sommet de Copenhague

Dernier cycle de négociations sur le climat à Barcelone avant le Sommet de Copenhague

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Un dernier cycle de négociations sur la lutte contre les changements climatiques avant le Sommet de Copenhague en décembre a démarré lundi à Barcelone, le négociateur en chef des Nations Unies insistant sur l'urgence de conclure un nouvel accord juste et efficace pour lutter contre le réchauffement de la planète.

Cette dernière séance de négociations est destinée à surmonter les divergences entre les pays développés et les pays en développement sur les questions telles que le financement pour aider à s'adapter aux changements climatiques, la coopération technologique et les mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et la déforestation dans les pays en développement.

S'exprimant devant plus de 4.000 participants de 181 pays lors de cette réunion qui doit durer cinq jours, le secrétaire exécutif de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Yvo de Boer, a déclaré que des progrès lors de ces pourparlers étaient cruciaux si l'on voulait conclure un traité à Copenhague.

« Après près de deux ans de négociations, l'heure fatidique approche », a souligné M. de Boer. Selon lui, un accord sur les contributions financières des pays industrialisés est notamment nécessaire avant Copenhague.

A Copenhague, les gouvernements doivent se mettre d'accord sur un traité destiné à succéder au Protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce protocole arrive à expiration en 2012.

« Les objectifs des pays industrialisés actuellement sur la table manquent clairement d'ambition », a dit M. de Boer, prenant pour référence l'étude du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) qui estime que, d'ici à 2050, ces pays devraient réduire leurs émissions de 25 à 40% par rapport aux niveaux de 1990 tandis que les émissions mondiales devraient être réduites de moitié, si l'on veut éviter les pires effets du changement climatique.

Par ailleurs, cinq pays (Argentine, Cambodge, Equateur, Népal et Sri Lanka) ont rejoint le programme UN-REDD destiné à réduire les émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts dans les pays en développement, a annoncé le Programme des Nations Unies pour l'environnement.