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Centrafrique : La Cour pénale internationale lance un nouveau programme de sensibilisation

Centrafrique : La Cour pénale internationale lance un nouveau programme de sensibilisation

Un groupe de rebelles armés en République centrafricaine
La Cour pénale internationale (CPI) a lancé lundi en République centrafricaine son deuxième programme de sensibilisation, intitulé « Demandez à la Cour », qui va être diffusé sur plusieurs chaînes de télévision et de radio du pays.

Ce programme doit être diffusé à la télévision publique (TV Centrafrique), ainsi que sur les radios partenaires de la CPI : la radio Centrafrique, la radio ICDI, La radio Ndeke Luka, la radio Tropique, la radio Néhémie (AMMICA), la radio Voix de la Paix, la radio Voix de la Grâce (ESCA), la radio Linga et la radio Notre-Dame. Les radios communautaires basées à l'intérieur du pays participent également au projet. Il s'agit de la radio Maria (Bossangoa), la radio Zoukpana (Berberati), la radio Maïgaro (Bouar), la radio Siriri (Bouar), la radio Bé Oko (Bambari), la radio Kuli Ndunga (Nola).

Ce programme « Demandez à la Cour », est composé de 13 épisodes : chaque épisode sera diffusé pendant une semaine entre le mois d'octobre 2009 et le mois de janvier 2010.

Ce deuxième programme fait suite au premier programme radio qui était intitulé « Mieux comprendre la Cour pénale internationale ». Ce premier programme, en sango, a fait l'objet d'une large diffusion de juillet à octobre 2009. On estime qu'il a touché environ 700.000 personnes dans le pays, et a représenté au final plus de 270 heures de diffusion d'information en sango concernant la CPI, souligne la CPI dans un communiqué.

Dans ce deuxième programme, la parole est donnée aux Centrafricaines et Centrafricains afin qu'ils posent directement leurs questions aux hauts fonctionnaires de la Cour, basés à la Haye. Le Président de la Cour (le Juge Sang-Hyun Song), le greffier de la Cour (Silvana Arbia), la directrice de la division de la compétence, de la complémentarité et de la coopération au sein du bureau du procureur (Béatrice Le Fraper du Hellen) ont ainsi répondu aux questions posées par la population centrafricaine.