Se laver les mains peut prévenir la propagation du H1N1, selon des experts
Le simple fait de se laver les mains avec du savon peut fortement réduire le nombre décès liées aux maladies évitables et prévenir notamment la propagation de la grippe H1N1, soulignent jeudi des experts auprès de l'ONU à l'occasion de la Journée mondiale du lavage des mains.
Célébrée le 15 octobre de chaque année, cette journée vise à sensibiliser le public sur l'importance de se laver les mains avec du savon, l'une des interventions les moins chères et les plus faciles pour éviter le décès de nombreux enfants de moins de 5 ans, selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).
« Les maladies évitables tuent des milliers de personnes chaque jour. Une action simple, se laver les mains avec du savon, pourrait réduire drastiquement le nombre de décès », ont dit jeudi ces experts en matière d'eau, d'assainissement, de santé et d'éducation.
Selon l'UNICEF, se laver les mains avec du savon et de l'eau est un moyen de réduire de plus de 40% les décès liés aux maladies diarrhéiques et de près de 25% les cas de maladies respiratoires aiguës. C'est également une manière de prévenir la propagation du virus de la grippe A (H1N1).
« Nous dépensons actuellement de larges sommes d'argent pour sensibiliser le public à la prévention de la propagation du virus H1N1?le lavage des mains pourrait réduire non seulement la propagation du virus H1N1, mais aussi plusieurs autres maladies transmissibles », a dit l'un de ces experts, Anand Grover, rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à la santé.
Avec le slogan « Les mains propres sauvent les vies », la Journée mondiale 2009 du lavage des mains rendra hommage aux enfants des écoles comme agents d'un changement efficace : ils apprennent à l'école les habitudes d'une bonne hygiène et les transmettent chez eux ou dans leurs communautés.
« L'accès à l'eau et à l'assainissement est crucial pour la santé humaine. Mais nous devons tenir compte du fait que cela n'est efficace que combiné à une bonne hygiène », a souligné Catarina de Albuquerque, experte indépendante auprès de l'ONU sur les droits humains, l'eau et l'assainissement.