L'ONU aide à gérer des écosystèmes transfrontaliers entre Côte d'Ivoire et Libéria

L'ONU apporte son aide au Libéria et à la Côte d'Ivoire pour réaliser un corridor transfrontalier entre deux grands blocs de forêt dans la Haute-région de la forêt guinéenne, le Parc national de Sapo au Libéria et le Parc national de Taï en Côte d'Ivoire, a indiqué jeudi le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).

Ces forêts de basse altitude, qui ont subi des années de guerre civile et de conflit, constituent le plus grand bloc de forêt tropicale pluviale préservé en Afrique de l'Ouest, refuge de plus d'un quart des mammifères Africains.

Le ministre ivoirien de l'environnement, des eaux et forêts accueillera la première réunion des parties prenantes à Abidjan le 5 et 6 octobre, où seront présents des représentants du Programme de l'ONU pour la survie des grands singes (GRASP), la Fondation chimpanzés sauvages (WCF), ainsi que des agences de développements, des organismes non- gouvernementaux, et des portes paroles des communautés autochtones.

Un certain nombre d'études et d'initiatives ont démontré que la gestion durable des écosystèmes forestiers peut être un outil pour la consolidation de la paix, l'intégration régionale et la génération de revenus, en particulier dans les zones transfrontalières sensibles.

Le financement pour cette réunion provient d'une subvention de la Communauté Européenne à travers le GRASP, du Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM), de l'organisme Américain Sustainable and Thriving Environments for West African Regional Development (STEWARD), et du WCF.