Ban discute de la situation des déplacés avec le Premier ministre du Sri Lanka
![Le Premier ministre du Sri Lanka Ratnasiri Wickramanayaka. Le Premier ministre du Sri Lanka Ratnasiri Wickramanayaka.](https://global.unitednations.entermediadb.net/assets/mediadb/services/module/asset/downloads/preset/assets/2009/09/09473/image100x100cropped.jpg)
« Le Secrétaire général a aussi fait part des préoccupations de l'Organisation concernant le traitement du personnel de l'ONU, dont la détention de deux employés nationaux et la récente expulsion du porte-parole de l'UNICEF, James Elder », a précisé sa porte-parole.
Tout en reconnaissant les efforts du gouvernement du Sri Lanka pour répondre aux défis de l'après-conflit, M. Ban a souligné la nécessité de résoudre les problèmes empêchant une réinstallation rapide des déplacés, alors que la saison de la mousson approche. Il a également répété que le manque de liberté pour les déplacés et les conditions de vie difficiles dans les camps pourraient entraîner une amertume croissante.
« Il a été noté que le récent incident le 26 septembre entre des déplacés et l'armée à Menik Farm qui a eu pour résultat deux enfants blessés par balles était un signe de frustrations croissantes dans les camps », a ajouté la porte-parole de M. Ban.
Lors de la rencontre, le Premier ministre sri lankais a assuré que son gouvernement était prêt à mettre en uvre les promesses faites dans la déclaration conjointe du Secrétaire général de l'ONU et du président du Sri Lanka à l'issue d'une visite de M. Ban dans ce pays en mai, notamment en réinstallant tous les déplacés hors des camps d'ici à janvier. Il a toutefois souligné qu'une assistance internationale importante était nécessaire pour faciliter ces efforts, en particulier dans le domaine du déminage.
Le Secrétaire général a souligné l'importance de gagner la confiance de la population du nord du pays, particulièrement les personnes dans les camps de déplacés. Le Premier ministre a indiqué que des efforts pour un cadre politique inclusif étaient en cours, notamment à travers un contact étroit avec des représentants de minorités tels que l'Alliance nationale tamoule et des discussions menées par le Comité de tous les représentants de partis.
M. Ban a également souligné la nécessité d'accélérer les poursuites des violations présumées du droit international commises lors du conflit à travers un processus sérieux, indépendant et impartial.