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Madagascar : Ban appelle à un accord sur un gouvernement d'union

Madagascar : Ban appelle à un accord sur un gouvernement d'union

Des manifestants à Madagascar en mars 2009.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, exhorte toutes les parties impliquées dans la résolution de la crise politique à Madagascar à se mettre d'accord sur la composition du futur gouvernement d'union nationale, a indiqué sa porte-parole dans une déclaration publiée jeudi soir.

« Le Secrétaire général exhorte le Président de la Haute autorité de transition à Madagascar et les autres parties intéressées à adhérer à l'esprit des accords de Maputo. Il invite les autorités à parvenir à un consensus sur la composition du gouvernement d'union nationale prévu dans l'Accord politique de Maputo signé le 9 août », selon cette déclaration.

M. Ban « réitère qu'il n'y a pas d'alternative à un accord politique et à une transition consensuelle. Le Secrétaire général appelle toutes les parties et tous les secteurs de la société malgache à maintenir le calme afin de faciliter une résolution pacifique de la crise », ajoute-t-elle.

L'ONU, qui demeure engagée dans la résolution de la crise par le biais de l'Equipe conjointe de médiation pour Madagascar, se déclare prête à soutenir la mise en œuvre des Accords de Maputo et à accompagner le peuple malgache dans ses efforts pour un retour à la normale, précise la porte-parole de M. Ban.

Selon la presse, depuis la signature des Accords de Maputo par quatre leaders politiques malgaches, Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, ceux-ci n'ont pas été en mesure de se mettre d'accord sur les noms des futurs président, vice-président et premier ministre dans un gouvernement de transition.

Les pourparlers de Maputo avaient constitué les premières discussions entre le chef de l'autorité de transition, Andry Rajoelina (ancien maire de la capitale Antananarivo) et l'ex-Président Marc Ravalomanana depuis que le premier avait évincé le second du pouvoir en mars et que M. Ravalomanana s'était exilé en Afrique du Sud.