Ban : L'Iraq et le Koweït font des progrès vers la résolution de leurs différends
« Il appartient à ces deux pays d'uvrer de concert dans un esprit de bon voisinage pour résoudre rapidement les questions en suspens. Il est important que chacune des deux parties s'abstienne de déclarations négatives en public et paie généreusement de retour les initiatives de l'autre partie », écrit M. Ban dans ce rapport remis au Conseil de sécurité.
« En effet, il ne s'agit pas seulement de tourner la page et de surmonter de profondes blessures, mais aussi de créer une base solide pour les générations futures de la région, qui ont la bénédiction de disposer de vastes ressources, gâchées dans les guerres futiles du passé », ajoute-t-il.
Selon lui, pour y parvenir, il faudra que les deux parties fassent preuve d'une volonté politique considérable. « Les entretiens que j'ai eus avec les représentants de l'Iraq et du Koweït m'ont convaincu que leurs gouvernements respectifs sont pleinement engagés sur la voie de la paix et d'une réconciliation durable », dit-il.
« C'est à l'Iraq qu'il incombe essentiellement d'appliquer les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Toutefois, le Conseil de sécurité devrait également prendre en compte les efforts et les progrès que le gouvernement iraquien réalise depuis 2003 en édifiant une nation stable, en paix sur le plan intérieur et avec ses voisins. Il est important de reconnaître que l'Iraq d'aujourd'hui est radicalement différent de l'Iraq d'avant 2003 », souligne le Secrétaire général.
Il rappelle que l'Iraq est tenu de régler les indemnisations en vertu des résolutions pertinentes, ce qu'il continue à faire. Dans le même temps, il prend acte du fait que l'Iraq a demandé une diminution du pourcentage de versement, voire son élimination complète.