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A Charm El Cheikh, appel pour impliquer les femmes dans le règlement des crises

A Charm El Cheikh, appel pour impliquer les femmes dans le règlement des crises

La Vice Secrétaire général Asha-Rose Migiro.
Un sommet des Premières Dames organisé en marge du Sommet du Mouvement des Non Alignés à Charm El-Cheikh (Egypte) a mis en lumière l'importance d'impliquer les femmes au règlement des problèmes mondiaux.

« Lorsque les femmes disposent d'une égalité sociale et sont autorisées à prendre leur destin en main, elles peuvent contribuer à régler les nombreux problèmes qui se posent dans le monde », a déclaré Mme Ban Soon-taek, épouse du Secrétaire général Ban Ki-moon, en présence de Suzanne Moubarak, épouse du président égyptien.

« Les femmes ont un rôle clef dans le règlement de la crise financière et des problèmes de la faim, mais la question est de savoir comment tourner cette 'clef ' », a-t-elle fait observer.

Elle a appelé toutes les Premières Dames des pays non alignés à user de leur influence et à rassembler leurs forces pour aider les femmes dans le monde, ainsi que leurs enfants.

De son côté, le Secrétaire général a souligné qu'il avait triplé le nombre de femmes nommées à des postes de management au sein de l'ONU.

Par ailleurs, la Vice-Secrétaire générale Asha-Rose Migiro a appelé mercredi, devant le Groupe sur l'égalité des droits pour les femmes à l'ONU, à réaliser l'égalité entre les sexes au sein des Nations Unies, dans le cadre de la réforme de l'Organisation.

Asha-Rose Migiro, qui est mère de famille elle-même, a reconnu qu'il n'était pas facile de combiner une carrière et une vie de famille.

Elle a souligné que les femmes étaient sous-représentées dans des domaines substantiels tels que les affaires politiques et le maintien de la paix – un fait souvent dû à des stéréotypes sur les capacités des femmes.

Jeudi et vendredi se tiendra à New York un séminaire de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'encontre des femmes (CEDAW) et du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) sur la violence sexuelle et les discriminations contre les femmes réfugiées, notamment dans les zones de conflit.

Des réfugiées du Bhoutan, du Zimbabwe et du Libéria témoigneront aux côtés de femmes déplacées de Tchétchénie et du Kenya.