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L'UNESCO déplore la mort d'un journaliste hondurien

L'UNESCO déplore la mort d'un journaliste hondurien

La capitale du Honduras, Tegucigalpa.
Le directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Koïchiro Matsuura, a déploré mercredi la mort violente du reporter radio Gabriel Fino Noriega à San Juan Pueblo (Honduras). Constatant la détérioration de la liberté de la presse dans ce pays, il a aussi appelé à la levée des restrictions imposées à la presse ces dernières semaines.

Le directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Koïchiro Matsuura, a déploré mercredi la mort violente du reporter radio Gabriel Fino Noriega à San Juan Pueblo (Honduras). Constatant la détérioration de la liberté de la presse dans ce pays, il a aussi appelé à la levée des restrictions imposées à la presse ces dernières semaines.

« Je déplore la mort violente de Gabriel Fino Noriega. Le recours à la violence pour réduire les journalistes au silence représente une atteinte intolérable à ce droit de l'homme fondamental qu'est la liberté d'expression et empêche la société dans son ensemble de jouir des droits de l'homme », a dit M. Matsuura, cité dans un communiqué de l'ONU.

Gabriel Fino Noriega, 42 ans, a été abattu le 3 juillet par un tireur non identifié alors qu'il quittait Radio Estelar, une station locale sur laquelle il présentait un programme d'information quotidien. Il était également le correspondant local de la chaîne de radio nationale Radio América. Son assassinat ne semble pas lié aux récents événements politiques dans le pays.

Le directeur général de l'UNESCO s'est dit « très inquiet des informations faisant état de restrictions touchant la presse et de harcèlement des journalistes au Honduras ». « Dans des situations de crise, il est particulièrement important de garantir que les médias puissent informer en toute liberté », a-t-il ajouté.

Les organisations des droits de l'homme et de la liberté de la presse ont mentionné des restrictions sévères pesant sur les médias d'information – interruption des transmissions des télévisions par câble et de l'accès à Internet, arrestations et attaques contre des journalistes - depuis la déposition du Président du Honduras, Manuel Zelaya, le 28 juin.