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Guinée-Bissau : plaidoyer pour une présence plus forte et plus cohérente des Nations Unies sur le terrain

Guinée-Bissau : plaidoyer pour une présence plus forte et plus cohérente des Nations Unies sur le terrain

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« L'instabilité politique depuis le mois de mars a démontré la nécessité pour la formation en Guinée-Bissau de redoubler ses efforts », a déclaré, ce mardi, devant le Conseil de sécurité, la Présidente de la formation Guinée-Bissau de la Commission de consolidation de la paix (CCP), Mme Maria Luisa Ribeiro Viotti, en appelant à une présence des Nations Unies sur le terrain « plus forte et plus cohérente ».

Cet appel a été également lancé par le Représentant du Secrétaire général en Guinée-Bissau M. Mutaboba, qui présentait au Conseil de sécurité le dernier rapport du Secrétaire général sur l'évolution de la situation dans ce pays. Il s'agit, a-t-il dit, de « renforcer l'efficacité de la présence des Nations Unies en Guinée-Bissau à ce moment critique de pauvreté rampante, de tension et d'instabilité politique », cela, « dans tous les domaines, car des besoins essentiels existent dans tous les secteurs ».

Alors que l'on aborde la dernière semaine précédent celle du scrutin présidentiel (28 juin), le Représentant du Secrétaire général a estimé que « les préparatifs pour l'organisation de ces élections sont en bonne voie, et a émis l'espoir que ce scrutin puisse se dérouler dans le même climat de calme et de respect des responsabilités civiques que celui qui avait prévalu l'année dernière ».

« Il est essentiel que la communauté internationale soutienne pleinement les élections de dimanche ainsi que la proposition de transformation du BANUGBIS en un bureau intégré, car il s'agit peut-être de la dernière chance de parvenir à une paix durable en Guinée-Bissau, voire dans la sous-région, a recommandé, en outre, M. Mutaboba.

Le 05 juin dernier, le Secrétaire général s'était dit « préoccupé par l'émergence d'une vague d'assassinats de personnalités de premier plan en Guinée-Bissau, perpétrés peu de temps après ceux du Président João Bernardo Vieira et du général Tagme Na Waie », en annonçant que « les Nations Unies consulteront les autorités nationales et le Groupe international de contact sur la Guinée-Bissau afin d'explorer ce qui pourrait être fait pour mettre fin à l'impunité et rétablir le respect de l'état de droit dans le pays ».