Ban appelle le Congrès américain à payer les arriérés de contributions dues à l’ONU

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a plaidé mercredi à Washington auprès de responsables du Congrès américain pour que les Etats-Unis versent leurs arriérés de paiement dus aux Nations Unies qui s'élèvent à environ 1 milliard de dollars.

M. Ban a rencontré le président de la Commission des affaires étrangères à la Chambre des représentants, Howard Berman. Puis il a participé à un petit-déjeuner avec les membres de cette commission. Il a parlé de la réforme de l'ONU et notamment de la restructuration du soutien aux opérations de maintien de la paix ; des développements en Afghanistan, en Haïti et au Soudan ; et du prochain sommet du G20 sur la crise économique, a indiqué sa porte-parole adjointe, Marie Okabe, lors d'un point de presse au siège des Nations Unies, à New York.

Le Secrétaire général a noté que les Etats-Unis continuaient de devoir environ 1 milliard de dollars aux Nations Unies. « Nous ne pouvons pas faire le travail que vous nous demandez de faire sans les ressources nécessaires », a-t-il dit à la Commission, tout en soulignant le soutien généreux des Etats-Unis au travail de l'ONU. La discussion a aussi porté sur Gaza et l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), sur la Somalie, le Soudan, la Conférence d'examen de Durban, l'Afghanistan, le changement climatique et le Conseil des droits de l'homme.

Le Secrétaire général a également rencontré le sénateur John Kerry, qui préside la Commission des affaires étrangères au Sénat. Ils ont discuté du changement climatique, du Soudan, de Gaza et des retards de paiement des Etats-Unis à l'égard de l'ONU.

Ban Ki-moon devait aussi rencontrer plus tard mercredi d'autres membres de cette commission et des membres de la Sous-commission de l'énergie et du commerce à la Chambre des représentants.

Mardi, M. Ban avait eu un entretien à la Maison Blanche avec le Président américain Barack Obama, avec qui il a discuté notamment de la crise économique internationale. Il a souligné la nécessité de ne pas abandonner les plus pauvres et les plus vulnérables.

Lors d'un point de presse à l'issue de la rencontre, le Secrétaire général a déclaré qu'il ne fallait pas que les dirigeants du G20 perdent de vue les difficultés rencontrées par des centaines de millions de gens pauvres dans les pays en développement qui ont été touchés par cette crise économique. « Les dirigeants des pays industrialisés devraient maintenir leurs engagements concernant les objectifs du Millénaire pour le développement », a-t-il ajouté.