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Le Bureau des affaires spatiales plaide pour une réduction des débris dans l’espace

Le Bureau des affaires spatiales plaide pour une réduction des débris dans l’espace

La directrice du Bureau des affaires spatiales des Nations Unies (UNOOSA), Mazlan Othman, a plaidé vendredi pour une meilleure gestion du trafic spatial et une réduction des débris dans l’espace, à la suite de la collision le 10 février entre un satellite commercial américain et un satellite militaire russe inactif.

La directrice du Bureau des affaires spatiales des Nations Unies (UNOOSA), Mazlan Othman, a plaidé vendredi pour une meilleure gestion du trafic spatial et une réduction des débris dans l'espace, à la suite de la collision le 10 février entre un satellite commercial américain et un satellite militaire russe inactif.

Elle a réitéré l'appel du Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique demandant à tous les Etats membres et aux organisations internationales de prendre des mesures volontaires pour que les Orientations pour la réduction des débris dan l'espace soient mises en oeuvre.

« La mise en œuvre rapide de mesures appropriées concernant les débris dans l'espace est dans l'intérêt de tous, surtout si nous voulons préserver l'espace extra-atmosphérique pour les générations à venir », a souligné Mme Othman.

Mardi, le satellite américain de télécommunications « Iridium 33 » de la société Iridium Satellite LLC, utilisé par des clients commerciaux mais aussi par le Pentagone, a percuté le satellite militaire russe de télécommunications « Cosmos-2251 », inactif.

L'incident a eu lieu à 790 km au-dessus de la Sibérie et a créé un nuage de près de 700 débris dans l'espace. Les débris restent en orbite pendant une durée très longue et posent un risque pour les engins spatiaux en orbite autour de la Terre. Il s'agissait de la première collision à une très grande vitesse entre deux engins spatiaux intacts.

Selon la presse, l'impact a éparpillé les fragments sur différentes orbites entre 500 et 1.300 kilomètres au-dessus de la Terre. Le satellite Iridium pesait 560 kilos et le Cosmos-2251 presque une tonne.

Selon une estimation de l'agence spatiale américaine Nasa, au début de l'année 2009, environ 17.000 déchets générés par l'homme tournaient en orbite autour de la Terre.