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RDC : Des ex-combattants rwandais appelés au rapatriement

RDC : Des ex-combattants rwandais appelés au rapatriement

Des combattants rwandais déposent leurs armes volontairement au Nord Kivu.
La Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a appelé mardi un groupe d’ex-combattants rwandais appartenant à des factions dissidentes des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) à réintégrer le processus de rapatriement dans leur pays d’origine.

La Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a appelé mardi un groupe d'ex-combattants rwandais appartenant à des factions dissidentes des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) à réintégrer le processus de rapatriement dans leur pays d'origine.

Une équipe de la section de la MONUC en charge du programme de Désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinsertion (DDRRR) des combattants étrangers s'est rendue dimanche à Kasiki (à 200 kilomètres de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu), pour assurer, comme convenu, le transfert vert Goma, en vue de leur rapatriement volontaire vers le Rwanda, de quelques 150 ex-combattants et dépendants du Rassemblement pour l'Unité et la démocratie (RUD) et du Rassemblement du peuple rwandais (RPR), factions dissidentes des FDLR. A son arrivée, l'équipe a constaté, avec surprise, que les ex-combattants et leurs dépendants avaient abandonné, à la hâte, pendant la nuit, le camp qui les abritait, souligne la MONUC dans un communiqué.

Ces ex-combattants avaient désarmé volontairement en juillet 2008. Depuis, avec leurs dépendants, ils étaient protégés par le gouvernement congolais et pris en charge par l'Eglise du Christ au Congo, dans un camp à Kasiki. A l'exception de trois personnes, le groupe avait accepté l'option du rapatriement volontaire

La MONUC ne sait pas quelles sont les raisons qui ont poussé ces candidats au retour volontaire à abandonner leur camp sans laisser de traces. Elle les encourage vivement à réintégrer le processus de rapatriement.