L'actualité mondiale Un regard humain

RDC : La MONUC rappelle aux FDLR que l'option du désarmement reste ouverte

RDC : La MONUC rappelle aux FDLR que l'option du désarmement reste ouverte

Des casques bleus de la MONUC en patrouille en RD Congo.
La Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) rappelle aux combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) que l'option du désarmement reste ouverte, alors qu'une opération militaire conjointe des forces armées congolaises et rwandaises contre ces milices hutues est en cours dans l'est de la RDC.

« La MONUC tient à rappeler aux combattants FDLR que l'option volontaire du désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinsertion (DDRRR) reste pleinement ouverte, malgré les opérations militaires conjointes des forces armées de RDC et du Rwanda », a déclaré ce week-end le chef de la section DDRRR de la MONUC, Bruno Donat, lors d'une conférence de presse à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.

« Nous avons renforcé la présence de nos équipes DDRRR sur le terrain pour les accueillir », a-t-il ajouté. Il s'est dit encouragé par la tendance qui s'observe depuis un certain temps : le nombre de combattants et de dépendants qui rejoignent le processus DDRRR a doublé depuis ces dix derniers jours.

Par ailleurs, le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en RDC, Alan Doss, a précisé vendredi que l'équipe de planification et de liaison mise en place par la MONUC à Goma n'était pas encore opérationnelle. « Nous attendons d'être d'abord associés à la planification des opérations » des forces armées congolaises et rwandaises, a-t-il dit.

Le 27 janvier, à la demande du ministre de la défense de la RDC, Alan Doss avait mis en place au sein de la MONUC une équipe de planification et de liaison. Cette équipe doit travailler avec la cellule des opérations conjointe RDC/Rwanda basée à Goma. Son rôle doit être strictement limité dans les domaines de la planification et de liaison.

La MONUC a également tenu à préciser qu'elle ne participerait à aucune opération dans laquelle Bosco Ntanganda serait appelé à jouer un rôle à quelque niveau que ce soit. M. Ntanganda a été inculpé par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, dont le recrutement d'enfants de moins de 15 ans.